Nous savons tous ce qu’est le nutri-score, ce système d’étiquetage auquel nous nous référons, lorsque nous souhaitons savoir à quelle échelle se situe la valeur nutritionnelle du produit en question. Le mieux manger est aujourd’hui bien intégré dans nos sociétés. Mais avez-vous entendu parler de l’éco-score ?

# Qu’est-ce que l’éco-score ?

L’éco-score reprend les mêmes codes que le nutri-score, sauf que son objectif est tout autre. Il veut informer le consommateur sur l’impact environnemental des produits alimentaires. Tout comme le nutri-score, les produits sont classés de A à E, du vert au rouge. Il permet de mesurer l’impact environnemental du produit. Comment les produits sont-ils notés ?

Il y a sept critères qui permettent de définir si un produit alimentaire a une faible empreinte écologique ou au contraire si celle-ci est plus élevée. La culture et l’élevage des ingrédients, mais aussi la transformation du produit, sa saisonnalité, sa provenance, son emballage, le transport qu’il a subi et sa livraison sont passés au crible.

2 500, c’est le nombre de produits alimentaires qu’il aura fallu analyser pour établir une échelle de notation. L’éco-score propose également un bonus/malus qui permet de valoriser des produits locaux ou labellisés.

# D’où provient cette idée ?

L’éco-score est le fruit de dix acteurs comme Seazon, FoodChéri, Yuka, Marmiton, La Fourche, Etiquettable, Open Food Facts, Eco2 initiatibe, ScanUp, Frigo Magic. Sur chacun de leurs supports, l’éco-score est d’ores et déjà disponible depuis début janvier 2021.

En décembre dernier, le Président de la République s’était exprimé lors de la Convention citoyenne sur le climat, en évoquant son souhait pour la mise en place d’un “Yuka du carbone”.

# Un système critiquable

L’éco-score risque de favoriser les produits alimentaires provenant de l’agriculture intensive. En effet, ce dernier se base sur la méthode du “cycle de vie” de l’aliment, procédé mis au point par l’industrie elle-même. Elle additionne les impacts négatifs sur l’environnement tout au long de sa vie et les rapporte aux kilos du produit. En plus, cette méthode ne prend pas en compte les impacts positifs sur l’environnement, ou services rendus à l’environnement.

À voir donc l’impact réel qu’aura ce nouveau système d’étiquetage au sein de notre société. Ce qui est sûr c’est que l’intention d’aller vers une nouvelle économie plus responsable y est.

Exemples :

Etiquettable, la 1re application de cuisine durable collaborative, propose une grande nouveauté dans le milieu de la restauration en s’accaparant de l’éco-score.

La start-up propose aux restaurateurs, traiteurs, distributeurs, marques, plusieurs forfaits :
– jusqu’à 50 recettes pour 50 € HT par mois
– jusqu’à 150 recettes pour 100 € HT par mois
– jusqu’à 500 recettes pour 150 € HT par mois. Bonus, le nutri-score de ses plats et son impact social sont inclus dans l’offre

Depuis le lancement de cette nouveauté, certains comme Food Chéri, marque de livraison de plats sains et home made, axent entièrement leur communication sur l’éco-score.

Compte Instagram @foodcheri

Découvrez notre dernière actualité Carré Frais ici !